au détour du chemin.... l'aventure
Bonjour les zamis,
Aujourd'hui je vous raconte une histoire qui ne mène à rien, qui ne fait ni réfléchir ni pleurer.. C'est juste pour dire que quelquefois, c'est la Vie elle-même qui nous raconte une histoire... nous fait un clin d'oeil, en passant, pour nous divertir.
Il y a quelques années de cela, je décide d'aller à la cathédrale de Chartres le fameux jour où il est permis de parcourir le labyrinthe intérieur . Me voila partie de bon matin par une belle journée ensoleillée. Arrivée aux deux tiers du trajet, je commence à trouver le temps long. Il est vrai que j'ai épuisé mon répertoire de chansons en tout genre, que j'ai discuté avec tous les anges du paradis...et que la forêt s'étend encore à perte de vue devant moi...
Tout à coup, j'aperçois sur le bas côté, une vieille femme faisant de l'auto-stop.
Eberluée, je m'arrête.
- C'est gentil de vous arrêter, dit-elle, voudriez-vous m'accompagner à 5 km d'ici sur la route, je n'ai plus de cigarettes.
Pendant qu'elle s'assoit prestement, je la détaille . La dame aux cheveux tous blancs, semble avoir à peu près quatre-vingt ans. Elle est vêtue d'une robe très simple, d'un gilet, et par dessus tout ça, un tablier à fleurettes... Et elle n'est que sourire.
Bien entendu, j'engage la conversation ... elle me parle de son besoin de fumer quelques cigarettes tous les jours... de ses enfants de son chien. Et là, nous arrivons au restaurant qui fait tabac sur le bord de la route - je l'attends et lui propose de la raccompagner -
Elle dit :
Je vis dans la forêt, seule avec mon chien - non loin de l'endroit où vous m'avez rencontrée, il y a un chemin de terre praticable pour les autos. Ensuite il faut s'enfoncer dans le bois pendant un bon kilomètre.
Je m'étonne qu'il y ait une maison isolée en plein bois au milieu de nulle part...
- Vous remarquerez que par endroits, on distingue des rails qui longent le sentier, m'explique la dame. C'est tout simplement l'ancienne voie ferrée qui reliait LISIEUX à LOURDES et j'habite dans la maison du garde-barrière.
son visage s'illumine et de ses yeux myosotis jaillissent des étincelles malicieuses.
Nous arrivons devant la maisonnette
- Je vous remercie beaucoup, Madame, de m'avoir accompagnée jusqu'ici.
- Appelez-moi Magda,
- et moi, c'est Thérèse.
Je vous l'avait dit - C'était juste un clin d'oei des anges qui m'avaient entendue soupirer d'ennuis.
Je vous envoie mille pensées angéliques,
MagdaR.
Aujourd'hui je vous raconte une histoire qui ne mène à rien, qui ne fait ni réfléchir ni pleurer.. C'est juste pour dire que quelquefois, c'est la Vie elle-même qui nous raconte une histoire... nous fait un clin d'oeil, en passant, pour nous divertir.
Il y a quelques années de cela, je décide d'aller à la cathédrale de Chartres le fameux jour où il est permis de parcourir le labyrinthe intérieur . Me voila partie de bon matin par une belle journée ensoleillée. Arrivée aux deux tiers du trajet, je commence à trouver le temps long. Il est vrai que j'ai épuisé mon répertoire de chansons en tout genre, que j'ai discuté avec tous les anges du paradis...et que la forêt s'étend encore à perte de vue devant moi...
Tout à coup, j'aperçois sur le bas côté, une vieille femme faisant de l'auto-stop.
Eberluée, je m'arrête.
- C'est gentil de vous arrêter, dit-elle, voudriez-vous m'accompagner à 5 km d'ici sur la route, je n'ai plus de cigarettes.
Pendant qu'elle s'assoit prestement, je la détaille . La dame aux cheveux tous blancs, semble avoir à peu près quatre-vingt ans. Elle est vêtue d'une robe très simple, d'un gilet, et par dessus tout ça, un tablier à fleurettes... Et elle n'est que sourire.
Bien entendu, j'engage la conversation ... elle me parle de son besoin de fumer quelques cigarettes tous les jours... de ses enfants de son chien. Et là, nous arrivons au restaurant qui fait tabac sur le bord de la route - je l'attends et lui propose de la raccompagner -
Elle dit :
Je vis dans la forêt, seule avec mon chien - non loin de l'endroit où vous m'avez rencontrée, il y a un chemin de terre praticable pour les autos. Ensuite il faut s'enfoncer dans le bois pendant un bon kilomètre.
Je m'étonne qu'il y ait une maison isolée en plein bois au milieu de nulle part...
- Vous remarquerez que par endroits, on distingue des rails qui longent le sentier, m'explique la dame. C'est tout simplement l'ancienne voie ferrée qui reliait LISIEUX à LOURDES et j'habite dans la maison du garde-barrière.
son visage s'illumine et de ses yeux myosotis jaillissent des étincelles malicieuses.
Nous arrivons devant la maisonnette
- Je vous remercie beaucoup, Madame, de m'avoir accompagnée jusqu'ici.
- Appelez-moi Magda,
- et moi, c'est Thérèse.
Je vous l'avait dit - C'était juste un clin d'oei des anges qui m'avaient entendue soupirer d'ennuis.
Je vous envoie mille pensées angéliques,
MagdaR.
(magdaR.)