Maître Philippe de Lyon
Bonjour les zamis,
Je suis en pleine lecture d'un livre : Guérisons et enseignements de Maître Philippe. J'avais été intriguée par quelques bribes d'histoires sur sa vie, mais j'étais restée sur ma faim. Je découvre un homme extraordinaire et je m'étonne que Nizier Anthelme PHILIPPE, dit Monsieur Philippe ou Maître Philippe qui avait une telle aura auprès des têtes couronnées des pays avoisinants ait été méconnu, conspué en France... Mais, nul n'est prophète en son pays, n'est-ce-pas ?
Il disait :
Le plus simple est de cultiver le champ de la charité,
Ne pas dire du mal d'autrui,
Savoir qu'on est ici par la volonté de Dieu,
Voila le nécessaire.
lisez plutôt cet extrait du livre :
Le Maître étudiant en médecine
Lorsque le Maître était étudiant en médecine à la faculté de Lyon, il évitait beaucoup d'opérations chirurgicales, et cela, sans en parler aux médecins chargés du service.
A un moment venu, ces derniers ayant acquis la certitude que le jeune étudiant Philippe se permettait de guérir radicalement des malades destinés à subir certaines opérations, lui firent comprendre qu'il n'avait qu'à se tenir sur ses gardes.
Un jour, l'amputation d'une jambe fut reconnue nécessaire et le malade, qui était un jeune homme (soldat au 21ème dragon à Lyon) fut prévenu que le lendemain l'opération aurait lieu. Ce jeune homme se lamentait et pleurait amèrement en se voyant réduit à cette terrible extrémité.
Le Maître attendit qu'il fut seul, et s'approchant du malade, il lui dit :
"Calmez-vous et ne pleurez plus, lorsqu'on viendra demain pour l'opération, le chirurgien reconnaîtra qu'elle est inutile et vous guérirez, mais, ne dites pas que c'est moi qui vous ai prévenu."
Le lendemain, il en fut ainsi, et le chirurgien s'emporta, disant : " C'est à n'y rien comprendre, hier, l'amputation était reconnue indispensable et aujourd'hui ce malade est en voie de guérison, qui donc a bien pu passer par là ?"
Le jeune malade, heureux de voir que la prédiction du Maître se réalisait, dit au chirurgien en désignant le jeune étudiant Philippe : " C'est ce petit monsieur qui m'a prévenu hier qu'on ne me couperait pas la jambe. "
Le chirurgien dit alors à l'étudiant : " Ah ! c'est encore vous Philippe, veuillez passer au bureau. "
Le jeune étudiant se rendit au bureau où on lui intima l'ordre, de ne plus remettre les pieds à la faculté.
Le Maître demanda à ce que son exeat lui fut remis , on le lui refusa, et il fut obligé de le réclamer au ministre de l'Instruction publique qui le lui fit parvenir.
Ce que j'avance est l'exacte vérité et nul n'a besoin de commentaire. Le Maître a le temps et toutes iniquités se payent, patience... La médecine, en méconnaissant odieusement le Maître, s'est plongée de plus en plus dans les ténèbres et dans l'aveuglement....
écrit par Claude LAURENt-BOUTHIER, l'un des amis intimes de Maître Philippe de Lyon, qu'il connut à l'occasion de la guérison de sa petite Marguerite sur le point de mourir d'une bronchite tuberculeuse. Dès lors, il ne le quitta plus.
(éditions : Le Mercure Dauphinois)
Un site très sérieux lui est destiné ainsi qu'une association :
Son histoire :
" C’est le 25 avril 1849, en Savoie alors encore italienne, au petit hameau Les Rubathiers, du village de Loisieux, que le jeune Nizier Anthelme Philippe naît dans la nuit, à 3h du matin. Les éléments sont déchaînés. Le hameau est secoué par un violent orage pour enfin laisser place à une grande étoile très brillante. C’est une modeste maison de paysans qui accueille cet enfant exceptionnel. Car, il est exceptionnel. En effet, quelques mois auparavant, le Saint Curé d’Ars, croisant la future mère lui annonce :
« Dans quelques temps, tu auras un fils, et il montera très haut »
Ses parents, Marie et Joseph, car il fallait que ses parents se prénomment ainsi, pour que cette âme exceptionnelle puisse s’incarner, accueillent leur premier-né qui sera l’aîné de 5 enfants.
Dès son plus jeune âge, le curé du village remarque que le jeune Philippe est différent de ses petits camarades de jeu. Il est vif et intelligent et déjà, il accomplit ce que l’on peut considérer comme des miracles. Si un écolier se sent mal, le simple fait de se tenir à côté du jeune Philippe le remet sur pied. Quand son père l’envoie garder le troupeau, à l’aide d’une baguette, il forme un cercle autour des bêtes, et pas une ne se sauve. Et si ses parents n’ont pas conscience du potentiel de leur enfant, le curé du village qui l’a pris en affection et qui décèle en lui de grandes capacités, le pousse à faire des études. Il a 14 ans, et il part donc pour Lyon...." la suite
Mille pensées angéliques à vous tous.