Retrouver l'unité du verbe.
Une pensée de Omraam M.Aïvanhov
Quelle puissance possède l’être humain grâce à la parole ! Par sa seule parole il peut obtenir autant de résultats que par tout autre moyen matériel : il peut construire et il peut détruire ; il peut rassembler et il peut diviser ; il peut rétablir la paix ou déclencher la guerre ; il peut guérir ou donner la mort… Cette puissance de la parole vient de ce qu’elle est produite par la bouche où les deux principes masculin (la langue) et féminin (les deux lèvres) travaillent ensemble pour créer. La parole est leur enfant.
Quand l’androgyne primitif a été, d’après la tradition, séparé en deux, on peut dire que, symboliquement, la femme a gardé les lèvres, le principe féminin, et l’homme a gardé la langue, le principe masculin. C’est pourquoi, pour pouvoir retrouver maintenant leur puissance originelle, ils se cherchent sans cesse pour s’unir. Oui, c’est là l’origine lointaine de cette impulsion qui fait que les hommes et les femmes se cherchent. Même si on voit souvent cette recherche prendre la forme du plaisir et de la distraction, son sens profond, c’est de retrouver l’unité du Verbe, l’unité du principe créateur qui est mâle et femelle."
Bonjour les zamis,
Je publie cette pensée du Maître Aïvanhov car elle me ramène à des réflexions perso. Petite, on m'avait offert un beau livre d'histoires merveilleuses. Il y en avait une que j'adorais. Deux soeurs, l'une douce, blonde et jolie n'avait que des mots gentils pour tout le monde et faisait la joie de ses parents, l'autre brune méchante et moche proférait vilains mots, critiques et méchancetés à tout ce qui passait à sa portée...les parents en étaient désolés.
Les deux soeurs n'arrêtaient pas de se quereller (surtout la moche). Un jour qu'elles allaient ramasser du bois dans la forêt, elles rencontrèrent une pauvre vieille qui leur demanda de l'aide (le coup classique). Comme vous pouvez le deviner, la douce blonde s'apitoya alors que la chipie lui dit des horreurs.
Vous vous en doutez, la vieille dame n'était autre qu'un fée qui leur jeta un sort. A peine arrivées à la maison, lorsque la mère les interrogea sur leur journée, la blonde exprima sa compassion pour la vieille dame et de sa bouche sortirent des perles, les roses, des diamants... alors que de la bouche de la grognon sortirent des serpents, des crapauds et des morceaux de charbon.
L'auteur avait résumé en un joli conte, la puissance de la parole.
Pour ce qui est de la deuxième partie de la pensée, j'en apprend de belles ! toute cette symbolique sur le baiser...
Quand je pense que papa, longtemps, a pas voulu que j'embrasse les garçons !! (Sûr qu'il a bloqué mon avancée spirituelle précoce dans l'oeuf)
mille pensées angéliques à tous,
MagdaR.
PS. Je n'ai plus souvenance du titre de ce conte, le connaissez-vous ?
Je retranscris un commentaire laissé par Régis très intéressant : (merci)
Chez les Amérindiens la puissance de la parole était bien connue, c'est pourquoi ils s'exprimaient avec parcimonie et préféraient le langage des signes ayant l'avantage d'une certaine inocuité.
Dans l'épître de Jacques , on nous met en garde contre notre langue qui nous trahit souvent par des paroles malfaisantes....Le conseil que l'on devrait suivre serait de se recueillir et de prier
avant de parler; les conversations seraient plus courtes mais Ô combien plus riches et élevées spirituellement.
Quelle puissance possède l’être humain grâce à la parole ! Par sa seule parole il peut obtenir autant de résultats que par tout autre moyen matériel : il peut construire et il peut détruire ; il peut rassembler et il peut diviser ; il peut rétablir la paix ou déclencher la guerre ; il peut guérir ou donner la mort… Cette puissance de la parole vient de ce qu’elle est produite par la bouche où les deux principes masculin (la langue) et féminin (les deux lèvres) travaillent ensemble pour créer. La parole est leur enfant.
Quand l’androgyne primitif a été, d’après la tradition, séparé en deux, on peut dire que, symboliquement, la femme a gardé les lèvres, le principe féminin, et l’homme a gardé la langue, le principe masculin. C’est pourquoi, pour pouvoir retrouver maintenant leur puissance originelle, ils se cherchent sans cesse pour s’unir. Oui, c’est là l’origine lointaine de cette impulsion qui fait que les hommes et les femmes se cherchent. Même si on voit souvent cette recherche prendre la forme du plaisir et de la distraction, son sens profond, c’est de retrouver l’unité du Verbe, l’unité du principe créateur qui est mâle et femelle."
Bonjour les zamis,
Je publie cette pensée du Maître Aïvanhov car elle me ramène à des réflexions perso. Petite, on m'avait offert un beau livre d'histoires merveilleuses. Il y en avait une que j'adorais. Deux soeurs, l'une douce, blonde et jolie n'avait que des mots gentils pour tout le monde et faisait la joie de ses parents, l'autre brune méchante et moche proférait vilains mots, critiques et méchancetés à tout ce qui passait à sa portée...les parents en étaient désolés.
Les deux soeurs n'arrêtaient pas de se quereller (surtout la moche). Un jour qu'elles allaient ramasser du bois dans la forêt, elles rencontrèrent une pauvre vieille qui leur demanda de l'aide (le coup classique). Comme vous pouvez le deviner, la douce blonde s'apitoya alors que la chipie lui dit des horreurs.
Vous vous en doutez, la vieille dame n'était autre qu'un fée qui leur jeta un sort. A peine arrivées à la maison, lorsque la mère les interrogea sur leur journée, la blonde exprima sa compassion pour la vieille dame et de sa bouche sortirent des perles, les roses, des diamants... alors que de la bouche de la grognon sortirent des serpents, des crapauds et des morceaux de charbon.
L'auteur avait résumé en un joli conte, la puissance de la parole.
Pour ce qui est de la deuxième partie de la pensée, j'en apprend de belles ! toute cette symbolique sur le baiser...
Quand je pense que papa, longtemps, a pas voulu que j'embrasse les garçons !! (Sûr qu'il a bloqué mon avancée spirituelle précoce dans l'oeuf)
mille pensées angéliques à tous,
MagdaR.
PS. Je n'ai plus souvenance du titre de ce conte, le connaissez-vous ?
Je retranscris un commentaire laissé par Régis très intéressant : (merci)
Chez les Amérindiens la puissance de la parole était bien connue, c'est pourquoi ils s'exprimaient avec parcimonie et préféraient le langage des signes ayant l'avantage d'une certaine inocuité.
Dans l'épître de Jacques , on nous met en garde contre notre langue qui nous trahit souvent par des paroles malfaisantes....Le conseil que l'on devrait suivre serait de se recueillir et de prier
avant de parler; les conversations seraient plus courtes mais Ô combien plus riches et élevées spirituellement.