BONJOUR LES ZAMIS
Me revoilou ! Ouf, j'ai bien cru ne jamais m'en sortir ... de quoi ? de mes émotions post mortem de mon padre, pour ceux et celles qui ont suivi...
Pourtant, j'avais bien tout géré : l'avant départ du papa à qui j'avais bien expliqué ce qui l'attendait dans sa nouvelle vie, ensuite le départ. Là aussi bien tout verrouillé, bien cloisonné.
Bien suivi le papa à la trace encore un peu pour ne pas qu’il se perde (on ne sait jamais). Puis un message de lui pour me dire que tout allait bien.. OK l’affaire avait été bien menée, Mission accomplie !! Ensuite la course aux papiers, signatures, notaire, re-paperasses m’ont occupée, le tout avec une rigueur exemplaire.
Et je me félicitais intérieurement d’avoir traversé cette période comme la Grande que j’avais toujours été, car l’aînée de la fratrie. J’avais donc investi ce rôle ancien d’aînée qui montre l’exemple à sa soeur et son frère... qui fait tout bien... et, en plus, même pas mal !!
Naïvement je m’étais persuadée que le fait de comprendre les mécanismes de l’au-delà me préserverait de toute souffrance. Et ben non ! ça marche pas comme ça. N’y avait-il pas un peu d’orgueil la-dedans ?
Pourtant, mon corps, lui, s’était mis à me tirailler de toutes parts, à vouloir dormir beaucoup, exprimant le premier sa souffrance, me clouant au lit par des fièvres et autres bobos. Le corps émotionnel, lui, se manifestant par un trou béant au creux de l’estomac réclamait des bonbons et du chocolat, que je lui donnai, à mon corps défendant !
Mais, madame, me dit un jour un énergéticien que je consultai, vous êtes en période de deuil ! C’était il y a une quinzaine de jours, et, le fait d’entendre ces paroles, de les accepter, m’a soulagée d’un poids, comme par enchantement.
Je reprends tout doucement le chemin de «ecoledesanges» qui m’a beaucoup manqué.
Merci à vous tous qui m’avez envoyé des petits mots, la plupart du temps inquiets. Merci pour vos encouragements et votre compréhension.
Je vous aime
MagdaRita