Amour et sexualité
OUVRIR A L' AMOUR UN NOUVEAU CHEMIN
Au premier abord, il semble difficile de séparer la sexualité de l’amour. Tout vient de la même source et tout ce qui se manifeste à travers l’homme comme énergie est à l’origine, une énergie divine : mais cette énergie produit des effets différents selon l’organe à travers laquelle elle se manifeste.
A travers le cerveau, elle devient intelligence,
à travers le plexus solaire, elle devient sentiment ou sensation,
quand elle passe par le système musculaire, elle devient mouvement,
et par les organes génitaux, elle devient attraction pour l’autre sexe. Mais c’est toujours la même énergie.
En passant par les organes génitaux, elle produit des sensations, une excitation, un désir de rapprochement, et il se peut qu’il n’y ait aucun amour sans ces manifestations.
L’amour commence quand cette énergie touche en même temps d’autres centres dans l’homme. A ce moment-là, on ne recherche plus une satisfaction
purement égoïste. Cette attraction, ce désir que l’on a de se rapprocher de quelqu’un est éclairé, illuminé par des pensées, des sentiments, un goût esthétique :
« La sexualité … l’amour, ce n’est donc qu’une question de degrés. Lorsque vous ne vous arrêtez plus seulement sur des sensations physiques, pour seulement vous décharger, vous débarrasser d’une tension, mais que vous sentez les degrés supérieurs de cette force cosmique vous envahir, c’est cela l’amour, et vous communiez avec les régions célestes.
On a besoin de ses désirs, et c’est normal, surtout quant on est jeune. Je dis seulement que c’est dommage qu’on n’instruise pas les humains sur les avantages de contrôler cette énergie et de l’utiliser dans un but divin, pour des travaux spirituels, au lieu d’avoir recours à toutes sortes de produits et d’artifices pour assouvir un plaisir.
Le moment est venu de comprendre les mystères de l’amour dans la lumière, la paix, l’équilibre, la joie, l’émerveillement et non dans les grandes éruptions volcaniques …
La spiritualité commence là où l’amour domine la sexualité, quand l’être humain devient capable d’arracher quelque chose de lui-même pour le bien de l’autre, et même de toute l’humanité. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov