L'Esprit des Cathares et des Troubadours
Histoire des Cathares et du Catharismelink
A la fin du XIIeme siècle, la France et le Languedoc n'étaient pas encore réunis et leurs différences étaient grandes. Les Seigneurs du Nord avaient placé les Pays du Nord de la Loire sous le régime de la féodalité la plus rude, alors que les seigneurs du sud ouvraient leurs esprits et les portes de leurs châteaux aux troubadours plus qu'aux joutes guerrières. Les troubadours étaient les vecteurs de communication des idées nouvelles et novatrices qui ne manquaient pas de sensibiliser les esprits de ces femmes et de ces hommes ouverts à la réflexion.
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L’Esprit des Cathares et des Troubadours
Canalisation d’Eléonore (Aliénor d’Aquitaine)
le 4 juin 2009 au château de Puivert (France)
Permettez-moi de vous raconter une histoire, une histoire non pas comme on la trouve dans les livres mais une histoire qui est une expérience de vie.
Bien avant que les cathares soient connus sous l’appellation cathare, sous le terme d’hérétiques tels que perçus par les communautés environnantes, il y avait à la base un esprit, un désir d’élévation et de pureté. Parmi mes contemporains, certaines personnes ayant fait un saut de l’autre côté de la Méditerranée, avaient ramené des écrits, des textes qui ont été traduits et, dans ces textes, nous retrouvions l’essence de la Parole des évangiles, mais surtout de l’esprit d’un apôtre en particulier, qui est Saint-Jean.
Il était raconté à l’époque que Saint-Jean était le seul parmi les évangélistes à avoir véritablement connu le Christ lors de son passage sur Terre. Dans la recherche de pureté et d’élévation de l’âme, ceux et celles qui avaient foi en un avenir meilleur se sont attachés à vouloir intégrer dans leur vie quotidienne les messages de cet évangile, les préceptes à l’origine de la chrétienté. Ces préceptes, vous les connaissez, il s’agissait de l’humilité et de la vérité. Nous étions intéressés, interpellés à demeurer dans le cœur, dans l’ouverture à l’autre.
Il a été dit que nous pratiquions pour certains la chasteté, mais en fait ce qui était prêché c’était le respect du cœur comme temple de l’Esprit. Cet Esprit que nous vénérions était celui qui a été transmis à la Pentecôte, celui dont s’étaient emparés les prêtres et l’Eglise comme étant les seuls à pouvoir dispenser la grâce.
Or, à travers ces textes que nous avions reçus, qui avaient été préservés sans avoir été soumis à la censure de l’Eglise, nous avons reconnu les vrais enseignements, ceux qui prônent l’égalité, la solidarité, la fraternité, la bonté, mais surtout l’ouverture à Dieu présent dans chacun et chacune.
Cet Esprit s’est répandu, a été partagé. A l’époque, il n’y avait pas de structures, il n’y avait pas de châteaux forts, il n’y avait que les êtres humains en quête de la vérité qui transforme. Il n’y avait que des hommes et des femmes en quête de la grâce divine, de l’amour de Dieu, d’un cœur à cœur avec le passé évangélique.
Peu à peu, les écrits ont été analysés, réfléchis, certains ont essayé d’instaurer d’autres règles, d’autres dogmes. Ils ont créé, dans leur désir d’élévation, une tour d’ivoire autour d’eux-mêmes. Ces êtres, qui aspiraient à goûter à la plénitude divine, ont fini par croire que seul l’Esprit était bon et que la chair était mauvaise car elle entraînait la chute, car elle empêchait la maîtrise de l’Esprit.
Il y a donc ceux qui se sont instaurés à leur tour comme détenteurs de la vérité, faisant de leur mieux, se réunissant, devenant solidaires pour se retirer peu à peu du monde de la tentation, de la chute. S’ils étaient demeurés connectés à l’Esprit d’évangile, ils auraient su que tout est bon et que tout est juste en ce monde, mais en voulant prendre du recul, en devenant à leur tour une structure, une religion, ils ont adopté une position dogmatique et extrémiste qui leur a valu des représailles de l’Église.
De la même façon par la suite, les troubadours se sont eux aussi campés dans une position radicale, mais à l’autre bout du spectre. Ils ont vénéré l’amour humain, divinisant le corps de la femme et recherchant, dans les jeux de séduction, un lien vers la plénitude du soi. Tout comme les cathares, ils avaient une vision limitée de l’amour : les premiers prêchant l’abstinence et les autres l’excès… plutôt que le véritable équilibre de l’âme ET de la chair.
Dans l’évangile de Jean, c’est vraiment dans l’amour des uns et des autres que nous retrouvons le chemin vers le divin : c’est dans l’amour de soi, dans le respect de nos besoins, de notre liberté, de nos choix, de ce corps qui nous a été prêté, que nous trouvons le contact du retour à l’origine de qui nous sommes réellement.
Vous qui aspirez à connaître les cathares, il va de soi que vous cherchez à goûter à cet absolu qu’est l’amour divin présent en toute chose, présent dans toute vie ; non pas dans le sacrifice, l’abstinence et le refus de soi, mais bien par l’ouverture aux autres par la fusion de cœur à cœur entre humains, entre frères et sœurs non seulement en tant qu’hommes et femmes mais en tant que frères solidaires poursuivant les mêmes buts, recherchant à atteindre le même paradis, aspirant à goûter au bonheur à chaque instant.
Nombreux sont ceux qui ont recherché les trésors croyant que ce qui pouvait mener à la joie était la possession, les avoirs de ce monde, les richesses illusoires des grands seigneurs. En vérité ce que les cathares ont tenté de protéger ce sont les textes d’origine, ceux qui n’avaient pas été retouchés, ceux qui n’avaient pas été censurés et qui présentaient les paroles de celui que vous appelez le Messie et qui nous invitaient à retrouver l’amour, qui nous expliquaient que de vie en vie, d’existence en existence, nous poursuivons toujours ce même but, cette même quête de faire l’équilibre entre l’humain et le divin en nous-mêmes.
Cette vérité vous la retrouvez aujourd’hui. De plus en plus de gens parlent de loi universelle. Ce que vous appelez la loi d’attraction, de manifestation, c’est tout simplement l’incorporation de l’Esprit divin dans la chair, c’est l’élévation de l’âme au point où l’on goûte à la plénitude divine qui permet de créer, d’attirer à soi le meilleur. Il ne suffit point de penser, de réfléchir, de faire des choix mais bien de retrouver la paix, la joie, de se laisser remplir de l’amour de Dieu et de savoir que Dieu ne veut que notre bonheur à chaque instant.
Lorsque vous en êtes convaincus, lorsque vous retrouvez ce lien privilégié avec votre Père, que vous laissez l’Esprit divin habiter toutes vos cellules, vous créez en vous une alchimie puissante qui libère votre côté créateur et fait en sorte que tout ce que vous aspirez à créer, à matérialiser, à concrétiser dans votre vie puisse se faire dans la
Peu nombreux sont ceux qui ont réussi à atteindre cet état. Vous êtes à une époque privilégiée où tous ces secrets sont désormais révélés au grand jour et de plus en plus d’êtres humains sont prêts à faire les choix qui vont transformer ce monde dans lequel vous vivez.
C’est pourquoi, il importe non point d’essayer de fusionner avec l’Esprit cathare ou de fusionner avec l’Esprit des troubadours mais bien de vous ouvrir à l’Esprit de Dieu pour qu’il déverse sur vous l’amour infini de votre part céleste, qu’il vienne guérir votre chair souffrante, qu’il vienne vous libérer de votre sentiment de séparation pour que vous puissiez faire un avec la terre sous vos pieds, avec la vie sous toutes ses formes et que vous apportiez avec vous partout où vous allez ce rayonnement, cette lumière qui éveillera tous ceux et celles dont l’âme aspire goûter à cette plénitude leur tour.
Question provenant de quelqu’un de l’assistance : Qu’en est-il de l’empreinte de Marie-Madeleine dans les châteaux cathares ?
Tout comme le Christ, Marie-Madeleine était une grande initiée. Quand elle est venue ici en France, ce que vous appelez la France, elle portait en elle le désir profond de faire communier les hommes et les femmes au message de son Bien-aimé.
Elle a fait une longue route et a laissé très peu de traces de son passage, quoi que l’on vous dise à ce sujet. Elle s’est faite discrète, se sachant menacée et pourchassée. Elle s’est mêlée aux hommes et aux femmes de son temps pour vivre avec eux, non pas en prêchant et en enseignant comme l’avait fait son bien-aimé, mais bien en demeurant un témoignage vivant, vibrant de tout ce qu’elle avait vécu, de toute ce qu’elle avait compris, reçu, de tout ce qu’elle avait intégré dans son âme et dans sa conscience.
Ce qui fait que tant d’entre vous sont interpellés par l’énergie de Marie-Madeleine, c’est qu’elle représente aux yeux de plusieurs le féminin sacré, la femme qui retrouve enfin sa dignité, sa pureté virginale qui peut être considérée à l’égal de l’homme et qui peut ouvrir la voie menant au cœur, aux sentiments, à l’âme dans son essence la plus pure.
De cette femme humble, courageuse et généreuse, vous avez fait un archétype, vous l’avez élevée à un rang dont elle-même rougirait si elle entendait certaines paroles qui sont prononcées à son sujet. Essentiellement, l’Esprit de Marie-Madeleine se retrouvait tout simplement dans l’énergie des cathares, des occitans qui considèrent la femme dans son essence, sa grâce et son ouverture de cœur.
Cette présence féminine, nous pourrions la retrouver dans bien des femmes, dans bien des figures de l’Histoire ; le besoin de retourner aux sources, le besoin essentiel de retourner à l’Esprit, celui qu’on appelle l’Esprit-Saint. Et comme Marie-Madeleine figure dans les personnages féminins qui sont le plus proche de cet Esprit qui n’est ni Père, ni Fils, l’énergie de Marie-Madeleine nous invite à goûter à l’équilibre, à l’harmonie entre féminin et masculin en soi… et cet Esprit perdure encore aujourd’hui.
Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 4 juin 2009,
aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte
à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes.