Croire en la providence
Bonjour les zamis,
Il y a quelques années de cela, je venais de terminer la lecture d'un livre très connu, (dont je ne me rappelle plus le titre). Je vais vous en parler un peu et vous allez tous le reconnaître : ça se passe en Australie, chez les aborigènes. Une Anthropologue ou médecin américaine est invitée à suivre la tribu au jour le jour. Et il y avait un passage qui m'avait pas mal interpellée.
Je raconte : La tribu marche, traversant des terres plutôt arides quand vient le moment de se nourrir.. Les aborigènes invoquent la générosité de Mère Terre et, effectivement, apparaît bientôt une lande de terre recouverte de plantes succulentes qu'ils cueillent et mangent en remerciant. Ce qui m'avait frappée également, c'est qu'à aucun moment l'un d'eux avait eu l'idée de faire des provisions...
Quand je pense à nos placards, nos sous-sols, nos frigos gigantesques... Il arrive aussi que nos ayons une pièce derrière la cuisine organisée avec méthode pour recevoir flacons et bocaux...
La lecture de ce livre m'avait laissée perplexe. Et si j'essayais ? Je vous vois rire à m'imaginer chasser la feuille de plantain, la pousse d'achillée, et pourquoi pas, la fleur de capucine. Mais, rira bien qui..
Quelques matins plus tard, après avoir salué le Soleil et Mère Terre, je dis ces mots, m'adressant à Dieu :
Dieu, je sais que tu as tout prévu pour que tes enfants soient dans l'abondance et ne manquent de rien. C'es pourquoi, je déclare, qu'aujourd'hui, je mangerai ce que tu voudras bien m'offrir. Et je t'en remercie.
Ceci étant dit, je vaquai à mes obligations habituelles, mue par une joie profonde qui me portait jusqu'aux nues. Les heures passaient et à aucun moment je ne me souviens avoir "flanché" tellement j'était confiante.
La cloche du portail sonna. Je reconnu Gaston mon vieil ami et voisin. Il avait pour habitude de venir assez souvent faire une causette devant un café. 'Fréquemment il me tendait une fleur, une bouture... Mais Gaston, ce matin là, m'offrit tout fier, trois magnifiques tomates.
- Les premières de la saison ! Tu vas te régaler, c'est de la Marmande.
A ce moment, une auto s'arrêta devant la maison et Véro arriva en courant tendant une énorme courgette.
- Ma belle-mère m'a apporté des courgettes de son jardin et en voila une pour toi.
Tomates-courgette; mon repas était assuré !
Je vous avoue qu'il s'est passé beaucoup de temps pour que je fasse mienne cette habitude de demander.
C'est pourquoi, si vous n'avez pas encore cette "manie confiante" je vous exhorte à essayer. Vous serez comblés.
magda Rita
Il y a quelques années de cela, je venais de terminer la lecture d'un livre très connu, (dont je ne me rappelle plus le titre). Je vais vous en parler un peu et vous allez tous le reconnaître : ça se passe en Australie, chez les aborigènes. Une Anthropologue ou médecin américaine est invitée à suivre la tribu au jour le jour. Et il y avait un passage qui m'avait pas mal interpellée.
Je raconte : La tribu marche, traversant des terres plutôt arides quand vient le moment de se nourrir.. Les aborigènes invoquent la générosité de Mère Terre et, effectivement, apparaît bientôt une lande de terre recouverte de plantes succulentes qu'ils cueillent et mangent en remerciant. Ce qui m'avait frappée également, c'est qu'à aucun moment l'un d'eux avait eu l'idée de faire des provisions...
Quand je pense à nos placards, nos sous-sols, nos frigos gigantesques... Il arrive aussi que nos ayons une pièce derrière la cuisine organisée avec méthode pour recevoir flacons et bocaux...
La lecture de ce livre m'avait laissée perplexe. Et si j'essayais ? Je vous vois rire à m'imaginer chasser la feuille de plantain, la pousse d'achillée, et pourquoi pas, la fleur de capucine. Mais, rira bien qui..
Quelques matins plus tard, après avoir salué le Soleil et Mère Terre, je dis ces mots, m'adressant à Dieu :
Dieu, je sais que tu as tout prévu pour que tes enfants soient dans l'abondance et ne manquent de rien. C'es pourquoi, je déclare, qu'aujourd'hui, je mangerai ce que tu voudras bien m'offrir. Et je t'en remercie.
Ceci étant dit, je vaquai à mes obligations habituelles, mue par une joie profonde qui me portait jusqu'aux nues. Les heures passaient et à aucun moment je ne me souviens avoir "flanché" tellement j'était confiante.
La cloche du portail sonna. Je reconnu Gaston mon vieil ami et voisin. Il avait pour habitude de venir assez souvent faire une causette devant un café. 'Fréquemment il me tendait une fleur, une bouture... Mais Gaston, ce matin là, m'offrit tout fier, trois magnifiques tomates.
- Les premières de la saison ! Tu vas te régaler, c'est de la Marmande.
A ce moment, une auto s'arrêta devant la maison et Véro arriva en courant tendant une énorme courgette.
- Ma belle-mère m'a apporté des courgettes de son jardin et en voila une pour toi.
Tomates-courgette; mon repas était assuré !
Je vous avoue qu'il s'est passé beaucoup de temps pour que je fasse mienne cette habitude de demander.
C'est pourquoi, si vous n'avez pas encore cette "manie confiante" je vous exhorte à essayer. Vous serez comblés.
Reliez-vous à l'abondance infinie de l'Univers !
Laissez-vous dorloter !
Et demandez...
Laissez-vous dorloter !
Et demandez...
magda Rita