Oui, nous le pouvons !
Bonjour les zamis,
Pendant les fêtes du nouvel an, j'ai choisi de rester seule, chez moi, peinarde. Quand je dis seule... c'est du vocabulaire de 3ème dimension.
Entre un petit canapé et une gorgée de Sauterne, une question m'assaillait..
Entre prière et méditation, cette même question m'assaillait...
Entre bilan et résolutions, cette question m'assaillait, insistante et récurrente :
- Que vas tu faire pour tes frères dehors dans la rue ??????
Quoi que je fasse ou pense ....toujours elle.
Alors, le grand dialogue a commencé. Vous allez penser : Tu étais seule, c'était donc un monologue.
Eh bien non, je dialoguais avec mon être supérieur. On va dire que la p'tite Magda causait avec la Grande Magda, celle qui voit tout de très haut, Celle qui a une vision très large des choses... Celle qui n'a peur de rien et qui ouvre les portes à deux battants sur une voie royale.
Je lui disais : T'en as de bonnes, toi... Que veux-tu que je fasse ? Il est trop tard, les associations ont déjà tout organisé.. et puis, je peux pas les faires rentrer dans mon petit logement... ou encore : je sais bien que déjà l'an passé, tu m'y avais fait penser !
Cette phrase s'endormait avec moi et m'attendait au réveil.. Coucou, C moi ! Alors, tu fais quoi pour tes frères dans la rue ?
Alors, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelé la mairie et j'ai retenu la salle des fêtes après avoir eu l'autorisation du Maire d'organiser un repas pour les sans abri de ma ville.
Comme dab' j'ai rameuté le Ciel à ma cause, puis, j'ai tapé aux portes des commerçants et autres professions afin de former une chaîne solidaire.
Après le quatrième refus j'ai commencé à me dire, chemin faisant, que j'étais partie sur une méga-utopie...et les bras commençaient à tomber lorsque j'ai pensé : Je crois qu'on me teste pour voir si je tiens debout !
cette phrase m'a propulsée au firmament, m'a rendu mes forces et c'est là que le cadeau du ciel est arrivé en la personne d'un homme d'environ 70 ans qui m'a reçue dans son bureau et, m'écoutant lui parler de mon projet avec ferveur et simplicité m'a dit combien mon idée lui semblait remarquable et combien il était heureux de participer, lui aussi, à donner de la joie aux sans abri. (C'était étrange, j'avais l'impression qu'il me remerciait de lui donner cette occasion.)
Je volais littéralement en sortant du magasin.
Ca, c'était hier.
Ce soir, tout est réglé.
Le directeur d'une grande surface m'attend samedi matin. Nous allons choisir ensemble un gros saumon.. ou deux.
Le directeur d'une autre grande surface m'attend tout de suite après pour m'offrir des rôtis de boeuf pour quinze personnes. (entre temps je me suis renseignée pour connaitre la viande préférée de mes hôtes)..
Toujours samedi après midi, un restaurateur me prépare deux charlottes aux marrons...
Le poisson sera cuit au four avec des légumes et accompagnement par un restaurateur réputé de la ville,
la viande, elle, sera préparée par le restaurateur voisin, tout aussi réputé, qu'il accompagnera d'une purée maison...
un restaurateur me livre un magnifique plateau de fromages...
Des bars m'ont offert de bons bordeaux..
Le restaurateur installé au-dessus de la salle des fêtes m'envoie des panières contenant nappes, verres, assiettes, couverts...
Un autre restaurateur, pas loin, me livrera des thermos de café, sucre, tasses... se plaignant qu'il aurait voulu faire plus !
deux zamies viennent m'aider,
J'ai assez d'argent pour acheter du foie gras et des chocolats... et avec encore un peu de chance je recevrai de quoi leur acheter un p'tit cadeau à emporter avec eux.
Elle est pas belle la vie ??
Je vous le dis, mes zamis, l'année est aux réalisations. Les p'tites, les grandes, les bleues les rouges... Allez-y ! Je vous raconte cette histoire par le menu pour vous expliquer comment ça se passe. J'ai perdu beaucoup plus de temps à me demander si ça allait marcher qu'à l'action en elle-même.... Je sais aussi que nombre d'entre vous avez déjà franchi cette étape, vous vous reconnaîtrez dans mes dires.
Quand je constate la joie des personnes qui sont venues au-devant de moi pour ce repas en s'excusant presque de faire si peu, je comprends qu'eux aussi sont heureux de faire taire la p'tite question récurante :
hep ! tu fais quoi, toi pour tes frères dans la rue ???
Alors, je vous demande un grand service, mes zamis :
Pendant les fêtes du nouvel an, j'ai choisi de rester seule, chez moi, peinarde. Quand je dis seule... c'est du vocabulaire de 3ème dimension.
Entre un petit canapé et une gorgée de Sauterne, une question m'assaillait..
Entre prière et méditation, cette même question m'assaillait...
Entre bilan et résolutions, cette question m'assaillait, insistante et récurrente :
- Que vas tu faire pour tes frères dehors dans la rue ??????
Quoi que je fasse ou pense ....toujours elle.
Alors, le grand dialogue a commencé. Vous allez penser : Tu étais seule, c'était donc un monologue.
Eh bien non, je dialoguais avec mon être supérieur. On va dire que la p'tite Magda causait avec la Grande Magda, celle qui voit tout de très haut, Celle qui a une vision très large des choses... Celle qui n'a peur de rien et qui ouvre les portes à deux battants sur une voie royale.
Je lui disais : T'en as de bonnes, toi... Que veux-tu que je fasse ? Il est trop tard, les associations ont déjà tout organisé.. et puis, je peux pas les faires rentrer dans mon petit logement... ou encore : je sais bien que déjà l'an passé, tu m'y avais fait penser !
Cette phrase s'endormait avec moi et m'attendait au réveil.. Coucou, C moi ! Alors, tu fais quoi pour tes frères dans la rue ?
Alors, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelé la mairie et j'ai retenu la salle des fêtes après avoir eu l'autorisation du Maire d'organiser un repas pour les sans abri de ma ville.
Comme dab' j'ai rameuté le Ciel à ma cause, puis, j'ai tapé aux portes des commerçants et autres professions afin de former une chaîne solidaire.
Après le quatrième refus j'ai commencé à me dire, chemin faisant, que j'étais partie sur une méga-utopie...et les bras commençaient à tomber lorsque j'ai pensé : Je crois qu'on me teste pour voir si je tiens debout !
cette phrase m'a propulsée au firmament, m'a rendu mes forces et c'est là que le cadeau du ciel est arrivé en la personne d'un homme d'environ 70 ans qui m'a reçue dans son bureau et, m'écoutant lui parler de mon projet avec ferveur et simplicité m'a dit combien mon idée lui semblait remarquable et combien il était heureux de participer, lui aussi, à donner de la joie aux sans abri. (C'était étrange, j'avais l'impression qu'il me remerciait de lui donner cette occasion.)
Je volais littéralement en sortant du magasin.
Ca, c'était hier.
Ce soir, tout est réglé.
Le directeur d'une grande surface m'attend samedi matin. Nous allons choisir ensemble un gros saumon.. ou deux.
Le directeur d'une autre grande surface m'attend tout de suite après pour m'offrir des rôtis de boeuf pour quinze personnes. (entre temps je me suis renseignée pour connaitre la viande préférée de mes hôtes)..

Le poisson sera cuit au four avec des légumes et accompagnement par un restaurateur réputé de la ville,
la viande, elle, sera préparée par le restaurateur voisin, tout aussi réputé, qu'il accompagnera d'une purée maison...
un restaurateur me livre un magnifique plateau de fromages...
Des bars m'ont offert de bons bordeaux..
Le restaurateur installé au-dessus de la salle des fêtes m'envoie des panières contenant nappes, verres, assiettes, couverts...
Un autre restaurateur, pas loin, me livrera des thermos de café, sucre, tasses... se plaignant qu'il aurait voulu faire plus !
deux zamies viennent m'aider,
J'ai assez d'argent pour acheter du foie gras et des chocolats... et avec encore un peu de chance je recevrai de quoi leur acheter un p'tit cadeau à emporter avec eux.
Elle est pas belle la vie ??
Je vous le dis, mes zamis, l'année est aux réalisations. Les p'tites, les grandes, les bleues les rouges... Allez-y ! Je vous raconte cette histoire par le menu pour vous expliquer comment ça se passe. J'ai perdu beaucoup plus de temps à me demander si ça allait marcher qu'à l'action en elle-même.... Je sais aussi que nombre d'entre vous avez déjà franchi cette étape, vous vous reconnaîtrez dans mes dires.
Quand je constate la joie des personnes qui sont venues au-devant de moi pour ce repas en s'excusant presque de faire si peu, je comprends qu'eux aussi sont heureux de faire taire la p'tite question récurante :
hep ! tu fais quoi, toi pour tes frères dans la rue ???
Alors, je vous demande un grand service, mes zamis :
Ecrivez moi des lettres d'encouragement pour ces hommes,
des ptits mots gentils
qui regonflent les coeurs meurtris,
des mots caresses,
des mots tendresse,
Et si le coeur vous en dit,
en guise de mot doux,
un p'tit bisou...

qui regonflent les coeurs meurtris,
des mots caresses,
des mots tendresse,
Et si le coeur vous en dit,

un p'tit bisou...
Vos billets seront lus à la fin du repas
entre café et chocolat.
entre café et chocolat.
monmel : resonnance33@yahoo.fr
ça s'rait bien si j'aurais tout plein de mots d'amour pour eux..!?!?!? et même des mots en étranger, pourquoi pas ? N'oubliez-pas votre prénom et votre ville ou village..
MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI
J'oubliais : la fête, c'est dimanche prochain à 12h30
magdaRita
ecoledesanges.com
ça s'rait bien si j'aurais tout plein de mots d'amour pour eux..!?!?!? et même des mots en étranger, pourquoi pas ? N'oubliez-pas votre prénom et votre ville ou village..
MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI

J'oubliais : la fête, c'est dimanche prochain à 12h30
magdaRita
ecoledesanges.com