BIODYNAMIE - de GOETHE et STEINER à nos jours
Bonjour chers Anges Vaillants,
Je nous ai trouvé ces infos sur la biodynamique,. Nous avons tous quelque idée là-dessus, sans savoir précisément...
Lisez bien, car vous comprendrez mieux pourquoi "l'Europe " ne tient pas à développer ce procédé.
Bien au contraire, les loi se font de plus en plus restrictives...
Mais, c'est sans compter avec l'ardeur des ANGES VAILLANTS, LES ANGES GARDIENS DE LA PLANETE !!
Sachez que le ciel nous veut en parfaite santé. Notre corps physique étant notre véhicule dans cette dimension, nous lui devons tant d'égards ! Rien n'est trop beau et bon pour lui !
"Le Lundi 17 novembre 2008, Jean Michel FLORIN, qui travaille depuis 20ans pour l’association loi 1901 « Agriculture Biodynamique » basée à Colmar, tenait une conférence dans les murs de l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais. Sollicité par l’EPDE (Etudiant Pour le DEveloppement), celui-ci donne quotidiennement des formations agricoles et sur les approches de la nature au sens général.
Pour donner le cadre de la conférence, il réalise dans un premier temps un constat : diminution de la biodiversité, diminution des ressources naturelles (matières premières), augmentation des émeutes pour la faim, tension sur les prix de l’alimentation…
Ensuite, Mr FLORIN nous présente un bref historique sur l’agriculture biodynamique. Il nous cite J.W GOETHE (1749-1832), un allemand connu surtout pour la littérature, un passionné de botanique, d’optique et de sciences du vivant. Celui-ci s’est posé l’une des premières questions fondamentales de l’agriculture biodynamique : « Qu’est ce qui est commun à tous les végétaux ? ». Pour répondre à cette question, GOETHE étudie le développement de la plante et met en évidence une succession de feuilles qui apparaissent dans un ordre précis de manière de plus en plus marquée par un processus de différentiation (visible pour 30 à 40% des végétaux). Entre deux feuilles, il définit l’évolution comme une « force » qu’il n’est ni possible d’observer ni possible de mettre en évidence. Mr FLORIN nous cite également le nom de R.STEINER (1861-1925) dont le livre Cours aux agriculteurs est une source bibliographique très importante en ce qui concerne l’agriculture biodynamique.
Mr Florin définit alors le terme en lui-même d’agriculture biodynamique : « C’est une agriculture assurant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux Hommes. Elle se base sur une profonde compréhension des lois du « vivant » acquise par une vision qualitative/globale de la nature. Elle considère que la nature est actuellement tellement dégradée qu’elle n’est plus capable de se guérir elle-même et qu’il est nécessaire de redonner au sol sa vitalité féconde indispensable à la santé des plantes, des animaux et des Hommes grâce à des procédés « thérapeutiques » ». Il nous précise qu’au jour d’aujourd’hui l’agriculture biodynamique est composé de 90% d’agronomie et de 10% de biodynamie. De plus elle refuse totalement les engrais minéraux et les pesticides, tout comme elle rejette en bloc les OGM. En outre, cette science prend en compte l’influence de la position des plantes dans l’espace (Lune et autres planètes = Géocosmie) et optimise l’implantation des végétaux cultivés durant l’année (saison, mois,…) et même dans la journée d’implantation (matin/après-midi/soir…). Par exemple les mois de janvier à juin représente le matin, tandis que les mois de juillet à décembre représente l’après-midi.
L’objectif de cette agriculture est de trouver un équilibre entre la terre, la plante et l’animal. Du coup, les fermes de polyculture-élevage s’y prêtent le mieux. L’exploitation doit s’auto-suffire (idée d’organisme agricole clos ó agro-écosystème). Ainsi, par exemple, le cahier des charges impose moins de 20% d’achat de nourriture. De plus, 5 à 10% des surfaces doivent être « sauvages ».
Par la suite, Mr FLORIN nous détaille plusieurs techniques agronomiques de luttes contre les maladies des plantes d’une part et d’apport d’éléments nutritifs pour celle-ci d’autre part. La plupart des préparations sont à base de plantes (orties, camomille, écorce de chêne, prelle des champs, etc..) dont les vertus sont connu depuis longtemps en homéopathie Humaine.
En termes de résultat, on observerait une diminution de seulement 20% des rendements en utilisant 34 à 53% d’engrais nutritifs et 97% de produits phytosanitaires en moins. Ces résultats sont à prendre à mon avis avec beaucoup de précaution car pour le moment seulement 10 000 exploitations pratiquent cette agriculture dans le monde, dont beaucoup sont viticulteurs, maraichers,…Il y a donc un manque évident de recul et de preuves scientifiques concrètes.
Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site de « La Maison de l’agriculture Biodynamique » sur http://www.bio-dynamie.org/ .
http://rom151-cla.over-blog.org/article-25511439.html
Magda-Rita