CHANGER D' ATTITUDE

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Le monde va mal,
non pas à cause de ceux qui font le mal, mais surtout à cause de ceux qui savent et laissent faire. (Einstein).

Nous vivons une époque extraordinaire !
 
C’est la première fois que tout se transmet à la vitesse de l’éclair grâce à un outil extrêmement puissant : les médias et Internet.

La planète est interconnectée pour le meilleur comme pour le pire.

Pourtant peu d’entre nous réalisent encore que les images insoutenables qui défilent devant nos yeux sont des effets miroir de la conscience collective et que nous y avons notre part, consciemment ou non.

Quand un moine ou tout autre humain est massacré, c’est aussi une partie de notre humanité qui est massacrée, c’est aussi nous qui sommes massacrés et c’est aussi  nous qui massacrons..

Nous sommes tous connectés en tant qu’humains et l’oublier c’est se déresponsabiliser.

Condamner violemment ne fait qu’inverser les polarités. Le bourreau devient victime et se révoltera un jour ou l’autre. Ainsi va l’humanité depuis la nuit des temps enfermée dans le triangle infernal bourreau- victime-sauveur.

Les rôles s’interchangent suivant les époques, mais le système perdure sans véritable issue jusqu’au jour où chacun de nous et de nos dirigeants prendra véritablement conscience de notre responsabilité individuelle et collective dans ce qui se vit sur la planète.


Plus que jamais il est souhaitable de soutenir les droits de l’homme, dans le calme et la fermeté et non dans la dénonciation violente.

Un peuple humilié, montré du doigt essaiera un jour de prendre sa revanche.

Si la Chine est sur la sellette aujourd’hui, quel est le pays qui peut se vanter de n’avoir jamais persécuté durant le cours de son histoire. ?

L’attitude non violente du Tibet face à l’oppresseur donne à réfléchir. Peu de civilisations semblent avoir adopté cette stratégie dans le cours de l’histoire.

Martin Luther King, Gandhi, restent présents dans les mémoires.

Le Dalaï-lama utilise une arme fabuleuse :

la conscience des peuples.

En refusant de répondre à la violence par la violence, il met les dirigeants du monde face à leurs responsabilités  et son appel à l’aide en met plus d’un en situation critique.

Droits de l’Homme ou contrats économiques, bien-être pour tous ou profit à tout prix pour une minorité ... Il va falloir choisir.

Nos dirigeants sont bien mal à l’aise.

Les yeux de milliards d’individus sont braqués sur eux et mettent en évidence que la politique actuelle des pays dit civilisés est au service de l’économie, mais pas au service de l’humain et de la planète.

L’économie et les profits sont devenus les buts,
L'humain et les ressources planétaires sont devenus les moyens.

L’intellect domine sur le cœur. L’avoir est devenu substitut du bonheur. Ce dernier est devenu un mythe, un paradis perdu.

Les temps qui viennent vont demander du courage aux citoyens du monde.

Nous allons être de plus en plus interpellés par les injustices.

Notre conscience va être soumise à rude épreuve et nous remercierons un jour ceux qui par l’insoutenable réalité médiatique nous obligent à quitter l’inertie complice pour aborder l’ère de la résistance pacifique et donner un sens à la vie.

L’opportunité est offerte d’abandonner la désespérance plaintive pour choisir l’espérance active, source de vie et de créativité : penser autrement, assumer nos différences, proposer de nouveaux paradigmes, nous unir et agir au lieu de condamner et critiquer.

C’est une chance pour l’humanité de retrouver toute sa dignité.

Nos armes s’appellent :
conscience
non-violence
courage
solidarité
fraternité
connaissance
tolérance et responsabilité
HUMOUR

Et aussi :

Tibet
Betancourt
famines
effet de serre
OGM
nucléaire
injustices
tortures
...

Soutenons massivement fermement et positivement  toute action pacifique respectueuse et responsable...

Les  « Greenpeace, Amnesty International  » et tous ceux qui oeuvrent pour les Droits de l’Homme et le bien-être durable de la planète?


SOYONS LA PAIX .
 


Nous pouvons exprimer notre réprobation
face à  la violence quelle qu’elle soit,
sans la stigmatiser.


Sans montrer du doigt une nation.

Ni humilier des gens qui subissent eux-mêmes la peur et l’aveuglement, la propagande, l’endoctrinement et la désinformation..



En cessant la violence d’une généralisation à outrance.

En militant pour, pas contre.

Et faisant le bon choix.

Nous entrons dans l’Espérance créative.



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