Les Anges se démènent
Bonjour à tous,
Toute la semaine passée, j'étais à Paris pour faire avancer mon dossier en vu d'immigrer aux USA. Ne poussez pas les hauts cris, l'Amérique est un pays formidable où tout est encore possible et les américains sont d'adorables personnes.
Certains d'entre vous savent qu'il m'a été annoncé, il y a maintenant plus de 10 ans, que mon chemin continuerait aux Us. Étant devenue plutôt obéissante, j'avais alors dit OUI sans oublier de demander de nombreuses confirmations à mes Guides. Le temps passa, les années s'écoulèrent sans autres nouvelles concernant cette expatriation. Vous ne le savez sans doute pas mais, obtenir un permis de séjour + travail, c'est la galère ! Des dossiers à faire superviser par de avocats très couteux et il faut répondre à des exigences énormes auxquelles je ne réponds pas.
Le système américain, dans sa grande générosité, prévoit, depuis 1990, la possibilité de s'inscrire à une loterie, (Immigration lottery) afin d'avoir la chance d'obtenir la carte verte de façon plus facile. C'est en 2016 que j'ai tenté ma chance et en mars 2017 que j'ai eu l'heureuse surprise de recevoir - via mon e-mail - des félicitations des services immigration car j'avais été tirée au sort. Ne nous emballons pas les amis, je devais encore passer sous les fourches caudines de l'Administration : dossier béton, attestations de toutes sortes, certificats... des trucs et des bidules à n'en plus finir.
Finalement, après de nombreux mois d'attente, je fus conviée à me présenter à Paris. 1- chez un médecin dont l'adresse me fut donnée afin de voir si je ne suis pas porteuse de maladies... examen réussi, je suis en parfaite santé. 2- à l'ambassade Us pour remettre mon dossier.
Bien entendu, dès le matin, j'avais convoqué toute la famille céleste sans oublier mon Ange Gardien. Avant d'arriver rue Gabriel, je lui dis : Mon Ange, fais moi un signe pour me dire que tu es bien là. Après avoir franchi le seuil de l'ambassade, je reçus une fiche avec tout plein d'indications à suivre à la lettre... J'étais inscrite sous le numéro 33. Grand sourire, mon Ange, par cette connivence mise au place avec Lui, me faisait un signe.
Ça n'est pas fini ! Alors que l'officier m'énumère les attestations que je dois lui remettre Il me demande l'attestation de mon baccalauréat - Mais, je ne l'ai pas eu à l'époque (en 1965). Il devient perplexe car cet examen est une des conditions sine qua non lorsque l'on a été sélectionné à l'immigration lotery. L'officier me demande si j'ai obtenu le diplôme : brevet des collèges. Oui, cependant, je ne l'ai pas avec moi, et pour cause je l'ai perdu. Qu'à cela tienne, la personne me donne une adresse à laquelle je devrai envoyer le diplôme après demande faite au rectorat.
Hier, de retour chez moi, je fais ma demande en ligne. En fait c'est très simple à faire (je me fais toujours une montagne de tout ce qui est administratif...), il n'y a qu'à suivre le fil des demandes et répondre. Ma demande apparemment bien enregistrée, je reçois immédiatement une confirmation sur ma messagerie avec pour info. le nom de la dame qui suit mon dossier : Madame S. ENGEL. (Ange en allemand, merci Ulla)... Ils sont là, Ils sont partout, nos Anges bienveillants veillent sur nous.
Un mois plus tard, une dame m'appelle et me dit : "Vous n'avez pas votre baccalauréat, c'est très ennuyeux... (après une pause) mais Monsieur le Consul désire vous laisser une chance. Pourriez-vous nous envoyer une curriculum expliquant ce que vous avez fait ces dernières années). Je me suis collée à la tâche pendant deux jours et j'ai trouvé. J'ai parlé des Nouveaux Enfants et j'ai décrit le fil conducteur qui, depuis 2007, m'a fait agir pour eux, étudier et comprendre leurs tourments, leurs potentiels. Et j'ai terminé en décrivant clairement mon projet de création d'un centre de réadaptation pour eux... Lorsque j'ai envoyé mon courrier en recommandé à la poste, j'ai eu la sensation de sortir un joker. Ce sera quitte ou double !
Trois semaines plus tard, la voix de la même dame au téléphone : Welcome in America !
L'angoissée de service que je suis est calmée jusqu'à la prochaine...
Magda